Lorsque l’horizon orangé par le soleil croise la verticalité des minarets, et que les voix des muezzins appellent à la prière du soir, la ville retrouve son aura mystérieuse, elle redevient une terre de romans, de magies orientales. Elle redevient le Stamboul de Loti et des sultans, l’étape de la route de la soie, des navires marchands et des coups de canon.
Ici, l’histoire est palpable, et le quotidien des jours modernes se déroule dans un décor de contes orientaux.
Confronter le fantasme à la réalité peut être soit un enchantement, soit une déception. Mais lorsque l’on aperçoit les nuages défiler sur la silhouette des mosquées, que l’on plonge peu à peu dans l’effervescence de son bazar, lorsqu'on se laisse apaiser par le calme des berges du Bosphore, quand le premier vendeur nous offre de boire le thé, ou lorsque l’on se tient suspendu entre l’Asie et l’Europe, la réalité se pare d’attraits que même le rêve n’avait pas entrevu.
1
La mosquée Şakirin
Difficile de trouver un bâtiment mêlant aussi bien architecture et poésie.
Un lieu de prière qui respire la lumière, la paix, et le passé réinventé… par une femme. Fait notable dans le monde musulman.
2
La gentillesse des stambouliotes
Chaleureux, accueillants, souriants.
Ici, même si le tourisme est important, les relations ne se résument pas qu’à l’échange d’argent et de marchandises.
Ce vendeur nous a offert le thé, juste pour discuter, car nous l’avions prévenu que nous n’avions plus rien à acheter. Il nous a raconté un peu sa vie, son travail... esseulé dans sa boutique.
3
Se balader le soir sur les rives du Bosphore
Embrasser l’étendue du Bosphore du regard, imaginer ses batailles de navires provenant des quatre coins du monde.
S’asseoir sur ses berges et faire une pause contemplative, là, sur les coussins orientaux, avec pour seule musique le chant des mouettes.
Vue sur la tour Kiz kulesi, depuis la rive asiatique.
Istanbul, 2018.
4
Se tenir suspendu entre deux continents sur le pont de Galata
Entre Europe et Asie. Une position qui valut à la ville son histoire si riche et si complexe.
Le pont en bois de Galata, le plus vieux de la ville, enjambe la Corne d'or.
Istanbul, 2018.
5
Faire du shopping
Que l’on aime ou pas les décors orientaux, il est difficile de ne pas se laisser absorber par les lumières, les couleurs, les odeurs, les saveurs, les transparences, les rondeurs des marchandises du Grand Bazar.
Entre moirés et feuilles d’or, cuir et coton, bois et fer ciselé, l’artisanat oriental, de la marqueterie à l’élégance fine des miniatures, montre une partie de ses splendeurs.
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