L’art des Ndebele est avant tout une histoire de femmes. C’est à elles que cette tribu doit la reconnaissance internationale de son art. A leurs inspirations, leur envies, qu’elles peignent sans brouillon (ni traits, ni modèles préalables) sur les maisons et dont elles perlent les objets du quotidien, des poupées aux manches de couteaux,
et jusqu'à leur cou.
Dans cette tribu minoritaire, l’art a une fonction sociale : la décoration des façades et murs des maisons de figures géométriques brunes, rouges, jaunes, bleues – dont le motif le plus répandu est celui de la « lame de rasoir » – est faite à l’occasion de la cérémonie du « Wela », rite initiatique concernant les jeunes hommes.
A Middleburg, à coté de la charmante farm house The Corn and Cob, se trouve la réplique de quelques maisons Ndebele.
A l’image des masaïs, les Ndebele ont su maintenir, enrichir et faire connaitre leur art au plus grand nombre, grâce notamment à des femmes comme Esther Mahlangu, découverte par le public français en 1989 à l’occasion d’une exposition.
Suite à cet événement Esther enchaîne les collaborations et fait la tournée des musées mondiaux.
Elle peint une « art car » pour BMW et une Fiat 500 à l'occasion de l'exposition "Why Africa ?"
Un avion pour la British Airways
et une bouteille en édition limitée de Belvedere Vodka pour la lutte contre le sida (campagne #MakeADifference).
Quelques uns de ses tableaux :
Celle qui peint avec des plumes de poulet a parcouru le monde entier grâce à son art, mais est revenue dans son pays pour enseigner aux jeunes filles de sa tribu.
Twerk chez les Ndebele !